Beni : l’ONAPAC intercepte plus de 5 tonnes de cacao pour tentative de fraude

Plus de cinq (05) tonnes de cacao ont été interceptées, ce lundi 19 mai 2025, dans le secteur de Ruwenzori, situé à l’est du territoire de Beni au Nord-Kivu, par l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC), en collaboration avec le conseil local du café et cacao. Cette cargaison, en partance pour Kasindi, cité frontalière avec l’Ouganda, tentait d’échapper au contrôle de l’État congolais, fait savoir la direction de l’ONAPAC secteur de Beni.

La cargaison appartient à une dizaine d’acheteurs de cacao dans les entités de Lume, Bulongo et d’autres localités du secteur de Ruwenzori. Elle était destinée à traverser frauduleusement la frontière entre la RDC et l’Ouganda à partir du poste frontalier de Kasindi.

Il y a quelques jours, l’ONAPAC a formellement interdit le transport du cacao à moto, en voiture, dans des camions de type canter ou Fuso, vers les cités proches de la frontière. Ces moyens de transport ne sont pas conformes aux normes internationales en matière de transport de marchandises.

L’ONAPAC secteur de Beni, qui tient à sa vision de lutte contre la fraude, a ordonné le retour de ces tonnes de cacao à l’entrepôt officiel situé en ville de Beni. Elle a ensuite saisi le parquet et la chaîne judiciaire pour que les responsabilités soient établies. Ce lundi 19 mai, le parquet a dépêché ses agents pour s’assurer de la présence de ces produits dans l’entrepôt.

La direction de l’ONAPAC Beni inscrit sa position dans une stricte rigueur visant à décourager les antivaleurs liées au secteur d’exportation du cacao et du café. « Ceux qui sont impliqués devront subir la rigueur de la loi », prévient Madame Kaswera Sivyaleghana Alphonsine, directrice de l’ONAPAC secteur de Beni.

Pour l’instant, la direction de l’ONAPAC rappelle que l’achat et l’exportation du cacao doivent suivre des normes internationales, et non l’inverse. Elle réitère sa détermination à agir dans le strict respect des prescriptions officielles, pour, d’un côté, décourager le trafic illicite de café et de cacao dans la région, et de l’autre, encourager les opérateurs économiques qui se conforment aux réglementations en la matière.

Rédaction

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