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RDC-Burundi: les Forêts et les parcs  victimes de l’exiguïté et de l’infertilité des champs familiaux 

La taille moyenne d’une exploitation agricole par ménage diminue dans les zones rurales de la RDC et du Burundi suite à la pression démographique. Elle est suivie de la perte de fertilité à cause de la surexploitation. Conséquence : la population s’accapare des nouveaux espaces forestiers, y compris dans les parcs et aires protégées, à la recherche des nouveaux champs vastes et fertiles. Ce qui, en RDC, entraine la déforestation, la prédation de la biodiversité, notamment la faune et la flore, ou au Burundi, affecte les rivières. Mais ces migrations vers les forêts vierges à la recherche de nouveaux champs fertiles ne constituent pas une panacée, comme l’explique ce grand reportage collaboratif réalisé au Burundi par Arthur Bizimana et en RDC par Hervé Mukulu avec le soutien du Rainforest Journalism Fund en partenariat avec Pulitzer Center.

Un Eléphant s’abreuve au bord du Kazinga Canal dans le Queen Elizabeth National Park. © Tuver Wundi

La gestion décentralisée de l’ivoire et d’autres stocks alimente le commerce illicite d’espèces sauvages en RDC

En RDC, des saisis d’espèces sauvages protégées ainsi que l’ivoire s’opèrent couramment auprès des trafiquants illégaux. Cependant, par manque de mécanismes adéquats de stockage/conservation,de traçabilité et suite à la corruption, ces objets restent longtemps dans les locaux des services les ayant saisis. Ce qui les expose à retomber entre les mains des trafiquants. Pour mettre fin à cette situation, des activistes de la protection de la faune sauvage suggèrent la création des plusieurs sanctuaires pour accueillir les espèces sauvages rescapés du trafic, le renforcement de la sécurité pour les sanctuaires existants et l’incinération des ivoires, ainsi que d’autres objets saisis pour éviter qu’ils retombent dans le circuit illégal.

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Un Eléphant s’abreuve au bord du Kazinga Canal dans le Queen Elizabeth National Park. © Tuver Wundi

La gestion décentralisée de l’ivoire et d’autres stocks alimente le commerce illicite d’espèces sauvages en RDC

En RDC, des saisis d’espèces sauvages protégées ainsi que l’ivoire s’opèrent couramment auprès des trafiquants illégaux. Cependant, par manque de mécanismes adéquats de stockage/conservation,de traçabilité et suite à la corruption, ces objets restent longtemps dans les locaux des services les ayant saisis. Ce qui les expose à retomber entre les mains des trafiquants. Pour mettre fin à cette situation, des activistes de la protection de la faune sauvage suggèrent la création des plusieurs sanctuaires pour accueillir les espèces sauvages rescapés du trafic, le renforcement de la sécurité pour les sanctuaires existants et l’incinération des ivoires, ainsi que d’autres objets saisis pour éviter qu’ils retombent dans le circuit illégal.

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RDC-Burundi: les Forêts et les parcs  victimes de l’exiguïté et de l’infertilité des champs familiaux 

La taille moyenne d’une exploitation agricole par ménage diminue dans les zones rurales de la RDC et du Burundi suite à la pression démographique. Elle est suivie de la perte de fertilité à cause de la surexploitation. Conséquence : la population s’accapare des nouveaux espaces forestiers, y compris dans les parcs et aires protégées, à la recherche des nouveaux champs vastes et fertiles. Ce qui, en RDC, entraine la déforestation, la prédation de la biodiversité, notamment la faune et la flore, ou au Burundi, affecte les rivières. Mais ces migrations vers les forêts vierges à la recherche de nouveaux champs fertiles ne constituent pas une panacée, comme l’explique ce grand reportage collaboratif réalisé au Burundi par Arthur Bizimana et en RDC par Hervé Mukulu avec le soutien du Rainforest Journalism Fund en partenariat avec Pulitzer Center.

Nord-Kivu : un jeune producteur des champignons pleurotes se fixe l’objectif de nourrir la ville de Butembo

« Nourrir toute la ville de Butembo et ses environs d’ici une année ou deux ans au plus tard », c’est l’objectif que s’est assigné monsieur Richard Mbugheki à la tête d’une nouvelle startup spécialisée dans la production de champignons et la multiplication des mycéliums à Butembo. A seulement quelques mois de sa création, la production est passée de 50 à près de 90 kilogrammes de champignons par mois.

4. Marie claire Muyisa Sikuhimbire, agronome et animatrice du département femme au sein du Syndicat de défense des intérêts des paysans SYDIP siégeant en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

La femme rurale : cette héroïne qui nourrit les villes, considérée comme une main d’œuvre permanente par son mari et sans cesse sous stress

La femme rurale n’a que besoin de la paix pour pouvoir jouer pleinement son rôle de motrice de la production agricole et par ricochet du développement.  A l’Est de la RD Congo, l’insécurité a élu domicile dans les zones rurales depuis plus d’une décennie, la femme rurale  perds son travail pour sauver sa vie et est victime des toutes sortes des violences. La montée des prix des denrées alimentaires en ville n’est qu’une des conséquences de cette situation.

Rappelons que plus de 60% de la population congolaise est rurale. Cette proportion vit principalement des activités agropastorales.

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COP27 : qu’attendent les organisations paysannes congolaises de ces  travaux en cours en Egypte? 

Les organisations paysannes de la RDC attendent beaucoup des travaux de la COP 27 qui se déroule en Egypte depuis le dimanche 6 Novembre 2022. Celles interrogées par La Voix de l’UCG au troisième jour de ces activités plaident notamment pour la réalisation des engagements de la COP 21 de Paris et le soutien financier aux communautés locales vivant dans des forêts du Congo qui est ‘un pays solution’ en matière environnementale.

Nos forêts tropicales ont déjà vieilli, il faut les rajeunir !

Le feuilleton de l’Amazonie qui brûle a attiré l’attention du monde sur la question de la protection des forêts et leur rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique. Néanmoins, une étude, d’autant plus sérieuse, publiée dans la revue scientifique Nature, semble y mettre un bémol : la forêt tropicale n’absorberait pas autant de ce C02 que l’on pense. Il se peut qu’elle n’en absorbe même plus.

RDC : 27 blocs pétroliers et trois gaziers en vente, la responsabilité de sauver la planète ne peut pas incomber à la seule RDC (Ambassadeur Tosi Mpanu Mpanu)

“Les 35% de 16 blocs pétroliers explorés sont évalués à 22 milliards de barils soit 650 Mrds USD. Nous attendons  que l’ensemble de blocs fasse 1000 Mrds USD. L’Etat attend au moins la moitié de cette somme”, précise Didier Budimbu, ministre congolais des hydrocarbures.