L’apiculture représente 37,8 % dans la répartition des revenus des activités d’un apiculteur autour de la Réserve de Biosphère de Luki. Un dollar américain y investit par un producteur exploitant 6 à 10 ruches, rapporte 0,77 dollar américain, soit un revenu annuel net de 130 dollars américains avec un taux de rentabilité interne de 86%.
Sans discrimination du genre, la gouvernance de la Réserve de Biosphère de Luki est bien structurée, au niveau des producteurs et services d’encadrement, caractérisée par l’absence de monopole sur le marché.
Grâce aux jachères apicoles, la réserve joue un rôle crucial dans la restauration des écosystèmes, l’équilibre de la chaîne trophique, la régénération artificielle et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre favorisant l’adaptation aux changements climatiques. Les enquêtes autour de la réserve ont démontré que les abeilles jouent le rôle de pollinisateurs et facilitent le développement durable et intégré de la population vivant autour de la Réserve de Biosphère Luki. D’où la pertinence de l’approche systémique.
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Par Eric Nice NSHEMBE CHISHUNGU de l’ERAIFT, Baudouin MICHEL de l’ERAIFT, Yannick USENI SIKUZANI de l’Université de Lubumbashi, Jeannot KATYA KAVUYA de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, Butembo
La réserve de Biosphère de Luki est située à l’ouest de la République Démocratique du Congo, au sud-est du Mayombe, dans la province du Kongo-Central
Elle a une superficie de 33 000 ha, et s’étend sur les latitudes 5°30’-5°45’S, et les longitudes 13°7’-13°45’E.
La réserve de Biosphère de Luki est située à 120 km environ à l’Est de la côte atlantique et à 30 km au Nord de la ville portuaire de Boma et 125 km de la ville de Matadi. Elle s’étend sur trois (3) zones administratives : Seke-Banza, Lukula et Moanda – district du Bas-Fleuve