Biodiversité : découverte de  742 nouvelles espèces de faune et de flore  dans le bassin du Congo

Entre 2013 et 2023, au moins 742 espèces ont été découvertes dans la région du Bassin du Congo en Afrique centrale et ont été officiellement décrites par les scientifiques comme étant de nouvelles espèces.

Les découvertes récentes comprennent de nouvelles espèces d’orchidées et d’autres plantes à fleurs, de nouvelles espèces de café, la première espèce de luciole de la République centrafricaine, des poissons-chats à respiration aérienne, des chauves-souris, des serpents aveugles, des vipères de brousse, des caméléons, des grenouilles griffues, des cobras, des crocodiles, des libellules, des poissons électriques, des grenouilles en danger, des souris, un nouveau singe, un hibou, un rouge-gorge, des musaraignes, des araignées, une tortue et une guêpe, pour ne citer qu’une partie des nouvelles découvertes. Ce rapport n’est pas exhaustif mais donne un aperçu des nouvelles formes de vie identifiées dans cette région.

La découverte de nouvelles espèces souligne le besoin urgent d’efforts de conservation pour protéger cet écosystème vital. Les forêts luxuriantes abritent des espèces sauvages menacées, telles que les éléphants de forêt, les chimpanzés, les bonobos, les gorilles de plaine et les gorilles de montagne. Plus de 400 autres espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux, 700 espèces de poissons et un nombre incroyable de 10 000 espèces de plantes peuvent être trouvées dans le bassin du Congo.

Le bassin du Congo représente l’une des zones sauvages les plus importantes restantes sur Terre. S’étendant sur une superficie de plus de 200 millions d’hectares, il est plus grand que l’État de l’Alaska, aux États-Unis, ou 13 % de l’ensemble de la masse terrestre africaine, et constitue la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie. Le puissant fleuve Congo et ses tributaires s’étendent sur 4 700 km (2 900 mi), étant le seul grand fleuve au monde à traverser l’équateur deux fois. Il traverse 10 pays, depuis son point le plus élevé dans la vallée du Rift est-africain jusqu’à son point le plus bas où il se jette dans le golfe de Guinée à Moanda, en République démocratique du Congo. Le fleuve a le deuxième plus grand débit au monde, après l’Amazonie, le deuxième plus grand bassin versant de tous les fleuves, derrière l’Amazonie, et est l’un des plus profonds du monde, avec des profondeurs supérieures à 220 m (720 ft).

Les vastes forêts du bassin du Congo constituent de puissants puits de carbone qui absorbent le dioxyde de carbone (CO₂) de l’atmosphère – un processus qui réduit la concentration globale des gaz à effet de serre et contribue à atténuer le changement climatique. En stockant de grandes quantités de carbone dans les arbres et le sol, ces forêts jouent un rôle crucial dans la régulation du cycle mondial du carbone et la réduction des émissions nettes de CO₂. Le bassin du Congo joue également un rôle essentiel dans la régulation du climat au-delà des canopées vertes de la forêt, en générant des précipitations jusqu’au Sahel et aux hauts plateaux éthiopiens, ce qui permet de subvenir aux besoins de 300 millions d’Africains ruraux11.

Au total, le bassin du Congo abrite 15 387 espèces de plantes vasculaires, dont 3 013 arbres, soit 5 à 7 % de la flore tropicale mondiale estimée12. Ces forêts présentent le taux d’endémisme le plus élevé d’Afrique, avec environ 30 % d’espèces endémiques13.On y trouve également plus de 1 200 espèces d’oiseaux, 450 espèces de mammifères, 700 espèces de poissons, environ 280 espèces de reptiles14 et sans aucun doute des centaines de milliers d’espèces d’invertébrés.

Voici la répartition des nouvelles espèces découvertes.

Vous pouvez lire le rapport entier ici.

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