




À Kiwanja, un jeune entrepreneur transforme les déchets ménagers en charbon écologique
Dans un contexte où la déforestation continue de menacer les forêts congolaises, un jeune innovateur de Kiwanja propose une alternative durable : du charbon écologique produit à base de déchets ménagers. Il s’agit de Kambale Wayomeka Gerlas, qui s’y est investi depuis quelques années.
Une alternative verte au charbon de bois
Depuis plusieurs mois, ce jeune entrepreneur s’est lancé dans la production artisanale de briquettes écologiques à partir de sciure, de carton et de paille.
« La différence entre le charbon de bois et le charbon écologique, c’est que le nôtre dure plus longtemps à la combustion, » explique Gerlas. « En plus, il coûte moins cher. C’est pourquoi la population l’apprécie de plus en plus. »
Contrairement au charbon de bois issu de la coupe d’arbres, cette innovation valorise les déchets domestiques tout en réduisant la pression sur les forêts. C’est aussi un moyen de lutter contre la pollution et de créer de l’emploi localement.
Sciure, carton, paille
Plus durable que le charbon bois
Plus abordable pour les ménages
Des défis à surmonter
Le jeune entrepreneur reconnaît que son projet rencontre plusieurs obstacles, notamment pendant la saison des pluies :
« Dans cette période où la pluie est abondante, il est difficile de sécher les briquettes, car nous n’avons pas encore de four. Cela prend beaucoup de temps avant d’obtenir des produits bien séchés. »
Cette difficulté limite la production et rend parfois impossible la satisfaction de la demande croissante de la population locale. Gerlas espère obtenir un accompagnement technique ou collaboratif pour améliorer le séchage, augmenter la production et professionnaliser l’initiative.
Une vision pour l’avenir
Son objectif est clair : faire de son charbon écologique une référence locale et inspirer d’autres jeunes à s’engager dans des solutions vertes et économiques.
Appel à la collaboration
Kambale Wayomeka Gerlas lance un appel aux acteurs environnementaux, aux ONG et aux institutions intéressées par la transition énergétique verte :
« Nous sommes encore au début. Avec un appui technique ou un partenariat, nous pourrons répondre à la demande et préserver nos forêts. »

