Parc National des Virunga : l’Union Européenne condamne le bombardement  par le M23 d’un chantier d’une centrale hydroélectrique

« C’est avec indignation que nous avons appris le bombardement du chantier de la centrale hydroélectrique de Rwanguba par le M23. L’union européenne condamne avec la dernière énergie ce sabotage d’un ouvrage d’utilité publique destinés à fournir l’électricité aux habitants du Nord-Kuvu. », a twitté  l’Union Européenne en RDC ce mercredi 17 Aout 2022.

Dans un communiqué ce même mercredi 17 Aout, l’Institut congolais pour la conservation de la Nature, ICCN, a déploré  une  attaque à l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydroélectrique du Parc National des Virunga.

Le Parc national des Virunga a été victime d’une violente attaque dans la matinée du mardi 16 août 2022 sur le chantier de construction de la nouvelle centrale hydroélectrique de Rwanguba, dans le Territoire de Rutshuru, au Nord Kivu. Cette attaque, qui a impliqué des tirs d’artillerie lourde, a entraîné la chute de deux engins explosifs au milieu du chantier qui comprend des installations résidentielles pour les travailleurs et des ateliers de construction. Elle s’est traduite par des dégâts matériels significatifs, notamment pour les équipements de chantier. D’après les communautés locales, les tirs d’artillerie provenaient des positions du M23 situées à moins de 5km du site du chantier. Aucune victime n’est à déplorer parmi les membres du personnel car les autorités du parc ont pu procéder à une évacuation dès le début de l’attaque. Malheureusement, plusieurs victimes sont décédées dans les villages alentour. Le Parc National des Virunga est au cœur de la région affectée par l’insécurité depuis la résurgence de la rébellion du M23. Le secteur des gorilles de montagne, dans la partie sud[1]est du parc, se trouve à cheval entre le Rwanda et la RDC et est l’objet d’intenses combats depuis octobre 2021. Le 22 novembre dernier, un garde parc, Etienne Kanyaruchinya, avait été tué au cours d’une violente attaque contre un poste de patrouille de l’ICCN à Bukima rappelle le communiqué.

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