JM de la pneumonie : Dr Amos Sivulyamwenge conseille la bonne nutrition, l’hygiène et un environnement assaini pour prévenir les enfants

La pneumonie est responsable de 14 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans. Elle demeure l’une des causes de décès les plus fréquentes au monde, affirme l’Organisation Mondiale de la Santé.
Pour réduire les facteurs de risque, Dr Amos Sivulyamwenge appelle la communauté à augmenter les mesures de protection en assurant à l’enfant une bonne nutrition, une bonne hygiène et un environnement assaini.

Gynécologue aux Cliniques Universitaires du Graben, Dr Amos commence par démontrer qu’une femme enceinte ne peut pas exposer son fœtus à la pneumonie avant la naissance. Toutefois, l’enfant peut être contaminé à sa naissance par des bactéries, des virus et des champignons.
« Les enfants victimes de la pneumonie, oui, parce qu’on vient de parler des causes, les bactéries, quand les enfants viennent de naître, les virus et les champignons présents dans l’air peuvent contaminer les nouveau-nés. On peut avoir la pneumonie à n’importe quel âge, mais c’est plus fréquent à l’âge de deux ans et responsable de beaucoup de mortalité chez les enfants », explique-t-il.

Par ailleurs, le gynécologue Amos Sivulyamwenge prévient que le fœtus peut être contaminé par d’autres maladies si sa mère fume du tabac.
« Pendant la grossesse, il y a ce qu’on appelle la nicotine, contenue dans le tabac, qui est responsable des anomalies de développement du fœtus. Comme vous le savez bien, dans l’utérus de la mère, le fœtus reçoit de l’oxygène par le sang de sa mère, et si celle-ci fume, son sang va se charger de monoxydes de carbone. Et ces monoxydes de carbone, c’est un gaz toxique qui va avoir des effets, et le plus grand risque est un accouchement prématuré ».

Dans la prévention, il conseille une nutrition adéquate. Celle-ci est essentielle pour renforcer les défenses naturelles de l’enfant, à commencer par l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de la vie. Cela contribue non seulement à prévenir la pneumonie, mais aussi à réduire la durée de la maladie si elle survient. Dr Amos conseille, en marge de cette journée célébrée chaque 12 novembre, également à la communauté de se concentrer sur les facteurs environnementaux, comme la pollution de l’air intérieur, et encourage le respect des règles d’hygiène dans nos milieux de vie.
Jackson SIVULYAMWENGE

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