« La prématurité est un défi, mais pas une fatalité » propos du docteur Mumbere Mupenzi, médecin pédiatre aux cliniques universitaires du Graben et enseignant en faculté de médecine humaine à l’UCG. Il a ainsi opiné en marge de la journée mondiale de la prématurité célébrée le 17 novembre de chaque année. Les cliniques universitaires du Graben organisent un service de néonatologie innovant qui offre un nouvel espoir aux parents de bébés nés prématurément.
Le médecin pédiatre Mumbere Mupenzi explique que les bébés prématurés, c’est-à-dire ceux nés avant 37 semaines de gestation, nécessitent des soins intensifs adaptés à leurs besoins spécifiques. Ainsi, les Cliniques Universitaires du Graben se sont équipées des matériels de la dernière génération en matière de soins néonatals, notamment des incubateurs spécialisés, des respirateurs et des dispositifs de surveillance vitale, pour accompagner ces nouveau-nés dans leurs premiers jours de vie.
« Les médecins se battent très fort pour pouvoir maintenir en vie un bébé qui est né avant le terme. La survie dépend de l’âge de ce fœtus. Exemple, l’enfant qui est né à 25 semaines de gestation n’aura pas les mêmes chances que celui né à 34 semaines. S’il est né en 30 semaines, il a moins de chances que celui qui est né en 35 semaines, donc plus l’âge est petit moins est la chance de survie car les complications s’invitent. Pour soigner les prématurés il y a certaines pratiques qu’on doit suivre. Le prématuré, n’est pas capable de maintenir la température normale. La température normale d’un être humain varie entre 36 et 37°C. Dans la prise en charge nous nous rassurons que la température est maintenue dans un intervalle compatible avec la vie » explique –t-il.
Les Cliniques Universitaires du Graben se consacrent à offrir une prise en charge adéquate aux enfants nés avant terme en garantissant le bon développement du bébé, en mettant l’accent sur la nutrition, la régulation de la température corporelle et la gestion des infections.
Elisha Kindy et Julinne Muhima