5. Une femme entrain de cueillir les feuilles du thé. © Hervé Mukulu & Georges Kisando

RDC : La reconversion bio du complexe théicole de Butuhe

Pour survivre à de nombreuses difficultés, le vieux complexe théicole de Butuhe, qui fut une gloire industrielle de la région, mise sur la production biologique. Même si les Congolais ne sont pas de grands consommateurs…

Dans le Nord-Kivu, le complexe théicole de Butuhe TCB est l’une des rares entreprises ou usines construites à l’époque du Zaïre du maréchal Mobutu et qui survit encore, quoiqu’à l’état végétatif. Face à l’abandon de l’État, aux guerres successives et aux milices endémiques et malgré la vétusté du matériel, l’effondrement des exporta[1]tions et deux crises sanitaires, le TCB tourne encore. Même si cette usine, qui a fait la gloire de la région dans les années 1980, ne reste plus que l’ombre d’elle-même. Ce jeudi-là, quand nous dé[1]barquons dans les enceintes du complexe pour une visite, c’est la beauté des plantations qui nous émerveille : des étendues de plantes uniformes et ver[1]doyantes. Ils font à peine un mètre de haut, mais ces théiers sont vieux de 50 ans. « Le théier est une culture pérenne dont le cycle de régénérescence varie entre 50 ans et un siècle », explique l’agro[1]nome Katsuva Kisokoli, responsable de la plantation au TCB. À l’état sauvage, le théier peut atteindre 12 m de haut, mais l’usage d’une technique parti[1]culière permet de lui conserver une forme touffue permettant la cueillette des feuilles.

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