Tirer des fils d’un pneu usé est un métier qui fait vivre des familles. Ces fils qui servent à recoudre des souliers endommagées, à pécher et le reste servant à fabriquer les sandales appelés Samaritains, beaucoup des jeunes en ont fait leur métier en ville de Butembo.
Au croisement entre l’avenue Mikundi et la rue d’ambiance, une activité particulière s’y est installée depuis des années. Des messieurs passent leurs journées en train de tirer des cordes et d’autres matières issues des anciens pneus. Un bon métier pour ces jeunes qui disent qu’à partir de ces métiers, leurvie s’est améliorée. C’est l’exemple de monsieur Muhindo Makele Ombeni qui fabrique aussi des sandales issues des pneus appelés« Samaritain » depuis 20 ans.
« Nous vivons de ça. J’ai une femme. J’ai des enfants. Ils mangent.J’ai déjà acheté une parcelle. Et je suis en train de voir au cours de l’année comment nous pouvons construire une maison pour mettre fin à la vie des locateurs ».
Pour DanielMuhindo,revendeur des filsdepuis 2017 , déplacé de guerre indique s’êtreintéresser à ce métier pour éviter la mendicité enfin de subvenir aux besoins de sa famille. Grâce à ce métier, il paie son loyer et scolarise ses enfants. Avant le massacre, Daniel Muhindo a réussi à s’acquérir d’un hectare de terrain pour la culture de cacao.
« Je ne vis pas la vie de mendicité comme d’autres déplacés. Vraiment je me suffis. J’ai acheté un champ un hectare contenant du cacao. »
Pour madame Aldegonde Keuka ce métier est un soulagement pour sa santé qui pendant 8 ans était cultivatrice sans rien gagner. A partir de ce métier elle nourrit toute sa famille et a déjà acheté un terrain.
Julienne Muhima